Nda : Ceci est une FF affligeante que je poste quand même (parce que les images qui sont pas de moi) sont jolies.

Rose avançait dans la neige. Elle observait les moldus qu'elle croisait. Aucun ne s'arrêtait. Ils étaient pressés, affairés. Aucun ne semblait vouloir se stopper ne serait qu'une minute pour dire bonjour, faire connaissance, échanger des liens. De toute façon si qui que ce soit le faisait on le prendrait pour un fou. Elle même n'était pas très engageante avec ses mains gantelés enfoncés dans les poches de son long manteau noir et son menton se noyant dans son écharpe rouge sang-séché.

Elle errait dans la grandes rue piétonne londonienne depuis un moment déjà resongeant à tout ce qui s'était passé. Elle savait qu'elle ne le verrait plus jamais à Poudlard. C'était finit maintenant. Rose Weasley première du nom avait passé ses ASPIC en juin dernier et depuis sept longs mois, elle errait dans la maison familiale des Weasley, évitant son frère parce qu'il lui faisait pensé à lui, son père parce qu'elle ne pouvait pas lui expliquer... La jeune fille ne se laissait pas dépérir pour lui. Il ne fallait pas exagérer non plus : elle suivait sérieusement sa nouvelle formation d'auror. Simplement elle ne sortait jamais et elle était toujours maussade.

Tout avait commencé un matin d'hiver où il neigeait dans le parc de la même façon. Personne n'osait sortir et le vacarme dans la salle commune de Gryffondor n'allait pas manqué de provoquer un suicide chez la rouquine. Habillée en tenue légère, elle ne se souciait pas du froid aussi avait-elle décidé d'aller faire un tour.
Au détour d'un couloir, elle découvrit qu'elle n'était pas la seule a avoir une passion pour les balades par des beaux matins de dimanches neigeux. Le blondinet qu'elle croisa, elle le reconnu immédiatement. Ils s'étaient vus plusieurs fois aux réunions de l'ordre. Ces mêmes réunions ou les adultes empêchait les enfants d'entrer dans la pièce ou se tenaient les vrais discussions.
Elle aurait pu passer son chemin et comme le reste du temps, ils se seraient ignorer. C'était un principe tacite entre eux à cause de la haine mutuelle entre leurs maisons respectives et celle entre leur familles. Ce ne fut pas ce qui arriva ce matin là car Rusard avait décidé de s'en mêler.
Le vieux concierge boiteux ne semblait jamais avoir ne serait ce que songer à la retraite. Visiblement il préférait passer du boulot au tombeau directement. En tout cas là ce fut contre les deux jeunes gens qu'il cria :
- Et vous deux là ! Vous allez ou comme ça ?
Rose se stoppa net. Elle tourna les talons et jeta un regard plus glacial que le vent dehors au concierge.
- C'est interdit de passer dans un couloir en pleine journée maintenant ?
Visiblement il cherchait quelque chose, probablement à inventer une quelconque infraction susceptible de l'occuper cinq minutes. Malheureusement pour Argus, Rose n'était pas d'humeur. Elle remarqua que le blondinet s'était arrêté aussi. Il semblait un peu dans les vapes, probablement pas très bien réveillé.
- Non mais parler sur ce ton insolent à un représentant de l'ordre, oui !
- Un « représentant de l'ordre », vous plaisantez ? Vous êtes même pas fichu de garder votre propre bureau en ordre !
- Miss Weasley ! Dans mon bureau ! Maintenant !
- Celui qui est mal rangé ?
Rose tourna la tête si rapidement qu'elle manqua de faire un torticolis. Elle avait répondu volontairement de façon provocante pour faire sortir le concierge de ses gonds. Elle s'en fichait de se faire coller, il fallait qu'elle passe ses nerfs sur quelqu'un. Mais la dernière question, ce n'était pas elle, c'était le garçon qui semblait tellement être vraiment intéressé par la réponse que ça en devenait très comique. Rose éclata de rire et il esquissa lui même un léger sourire. En tout cas c'était trop pour Rusard.
- Vous êtes collés, tout les deux, vous aussi monsieur Malefoy !
Et voilà, maintenant Rose s'était débrouillée pour être collée avec Scorpius Malefoy. Cependant son attitude laissait déjà présagé qu'il ne serait pas forcément aussi pompeux qu'elle avait toujours cru. D'ailleurs à l'annonce de son heure de colle, elle l'observa hausser les épaules avec indifférence et marmonner quelque chose sur les moyens radicaux d'occuper un trop plein de temps libre avant de repartir d'une démarche toujours aussi nonchalante.

¤¤

« Miss Rose Weasley, sixième année à Gryffondor,
Vous êtes convoqué à la retenue qui aura lieu dans la salle des trophées à 20 heures, samedi soir afin d'aider à restaurer l'image de l'école. »
« Restaurer l'image de l'école », Rose l'avait immédiatement traduit par « briquer les coupes ». Génial, en plus d'une retenue barbante probablement sous la surveillance de Rusard et en compagnie de Scorpius Malefoy, il allait falloir admirer les trophées vaniteux de générations et générations d'élèves de Poudlard.
Cependant Rosie s'y rendit -comme si elle avait le choix-. Rusard l'attendait de pied ferme et elle remarqua que Scorpius attendait dans un coin adosser au mur. Le concierge leur montra les chiffons et l'étagère qu'ils devraient nettoyer. Ils ne devaient pas dire un mot. Rose commença donc la laborieuse tache. Elle ne se retournait pas mais elle sentait le regard de Miss Teigne plantée dans son dos ce qui lui filait des sueurs froides. Elle aurait bien avadakedavriser ce fichu chat !
Ils ne se parlaient pas mais les deux élèves échangeaient de nombreux regards complices et moqueurs. Ils écrivaient parfois des insultes sur Rusard dans la poussière du meuble que l'autre se chargeait d'éparpiller. Rose du se retenir pour ne pas rire en lisant « Rusard le Vicelard » et elle répondit un « A mort Miss Teigne » de la même façon. Elle allait attraper une autre coupe pour la frotter jusqu'à ce qu'elle s'y voit comme dans un miroir, ça lui semblait tellement utile, quand elle vit dans la poussière une nouvelle inscription qui ressemblait étrangement à un cœur. Elle nettoya et jeta un regard en biais à Scorpius totalement impassible. Est-ce qu'elle venait de s'imaginer ça ? Un grand fracas survint apparemment un étage plus bas. Rusard qui s'endormait presque sur une chaise se leva brusquement en hurlant :
- PEEEEEVES !!!
Le rire de l'esprit frappeur qui se faisait entendre confirma la thèse du concierge qui partit en clopinant après le damné farceur. Rose arrêta aussitôt la séance de ménage en poussant un soupir de soulagement. Miss Teigne avait déjà devancé son maître, ils étaient seuls.
- Je me demandais quand est-ce qu'il se réveillerait enfin..., marmonna le Malefoy.
- À la fin de la colle je suppose...
- Oh, non je parlais pas de Rusard mais de Peeves. Je suis allée lui parlé tout à l'heure. Disons qu'on a passé un marché avantageux... Tu sais, on peut partir. Normalement Peeves devrait dégrader suffisamment de matériel scolaire pour l'occuper jusqu'à demain matin.
- Soit. Autant en profiter.
Rose jeta donc son chiffon crasseux à terre et sortit de la salle sans réelle intention de rentrer.
- Puisqu'on est sensés être en retenue, il serait bête de rentrer dans nos salles communes et nous faire attraper bêtement, non ?
Le sourire rayonnant de Scorpius indiqua à la rouquine qu'elle avait eut la même idée que lui.
- Ou est ce qu'on va mon rayon de soleil ? questionna le blondinet.
- Je te d'mande pardon ?
Rose resta plantée là la bouche ouverte avec un air ridicule. C'était quoi ce surnom bidon ? Le fils de Drago opta tout seul les cuisines et il dévala les escaliers. Rose l'observa et elle du avouer que de dos -de face aussi m'enfin- il était vraiment pas mal. Elle détacha enfin son regard de son... du jeune homme et elle le suivit dans les escaliers jusqu'aux couloirs des caves. Une fois dans la cuisine, avec des grains de raisons qu'ils affublait stupidement des noms de leur chers professeurs préférés puis qu'ils écrasaient, Rose et Scorpius firent plus ou moins connaissance.

Et pendant tout le mois qui suivit, il leurs arrivaient souvent de se trouver par hasard au même moment dans les cuisines du château tard dans la nuit. Rose découvrait un garçon charmant et drôle avec de l'esprit ce qu'elle n'attendait pas à la base d'un Malefoy. Elle avait réalisé combien ses préjugés étaient stupides. Pourtant s'ils se croisaient dans un couloir, ils avaient une sorte d'accord tacite qui faisaient qu'ils se lançait à peine un bonjour discret.

Ça commença vraiment un soir de mars, dans la cuisine encore. Rose était descendue et grignotait un biscuit inutile car elle n'avait pas faim. Elle espérait surtout que Scorpius aurait la même idée qu'elle. Bien sur, ce fut le cas. Elle le vit bientôt entrer et se faire assaillir par les elfes de maisons serviables qui commençaient à avoir l'habitude de voir les deux jeunes gens squatter leur cuisine. Il sembla à la rouquine qu'il avait un air plus étrange que d'habitude mais elle ne s'y attarda pas.
Ils parlèrent un peu, surtout Rose qui râlait sur une fille de sa maison alors qu'il devait en avoir rien à faire sans s'en rendre compte. Elle ne remarqua pas non plus son regard pétillant et la façon dont il la fixait. Elle ne s'interrompit que quand un elfe lui demanda si elle souhaitait quoi que ce soit. Elle se retourna pour décliner poliment son offre et quand son regard se planta à nouveau dans celui de Scorpius, il tenait sa main. Elle ouvrit la bouche comme pur dire quelque chose puis la referma.

¤¤

Après un moment de silence où le blondinet fixait la rouquine en lui tenant doucement la main, Rose commença à se poser des questions étranges. Elle n'était décidément pas douée pour tout ça et elle se réfugia dans les sarcasmes.
- C'est tout ce que t'a trouvé pour me faire taire ? … C'est vrai que ça marche...
Scorpius sourit et lui répondit doucement :
- Non, pour ça j'ai quelque chose de plus efficace.
Et il l'embrassa. Elle ne pouvait pas dire qu'elle n'y avait pas penser depuis le temps qu'elle venait là. En fait elle l'avait trouvé sexy depuis le jour ou ils s'étaient fait enguirlander par Rusard... Mais ça là maintenant, elle ne s'y était pas tellement attendue. Elle se laissa étrangement faire. Troublée, elle ne dit rien quand il arrêta leur baiser. La tête qu'elle devait faire sembla inquiéter Scorpius.
- Ça va ?
- Je... oui, bien sur...
- On dirait pas, tu sais...
Pour lui prouver le contraire, Rose l'embrassa à son tour. Merlin, il était doué pour ça en plus !

¤¤

Ça dura encore deux mois comme de rencontres secrètes dans différents endroits de Poudlard. En cours ou quand ils se croisaient, ils échangeaient souvent des signes discrets qu'ils étaient les seuls à comprendre et tout ça les amusait au plus haut point.

Un jour qu'elle était assise dans les marches d'un escaliers quelconque, blottie dans les bras de Scorpius, Rose songeait aux vacances. Ils allaient bientôt passer leurs ASPIC... et après ?
- Rose...
C'était la voix du blondinet qui venait semer le trouble dans les réflexion de la jeune rouge et or.
- Moui ?...
- Tu voudrais pas... enfin je veux dire... si on... parce que l'année va...donc...
Visiblement il ne parvenait pas à formuler sa demande. Rose esquissa un sourire attendri devant le bredouillant mais tellement mignon garçon.
- Respires, tu va y arriver...
- J'en-ai-marre-qu'on-se-cache-tout-le-temps-et-je-voudrais-que-le-monde-entier-sache-que-Scorpius-Malefoy-aime-Rose-Weasley.
Il avait dit ça d'une traite et pourtant Rose aurait préféré ne pas avoir comprit. Le monde entier d'accord ça passait mais le problème c'est que le monde entier, ça incluait son père. Ils entendirent des pas au loin qui sauvèrent la mise de la rouquine.
- On en reparlera plus tard, d'accord ?
Mais ils n'en reparlèrent pas. Rose évitait consciencieusement le sujet. Ils se voyaient de plus en plus furtivement. Scorpius comprit que s'il voulait rester avec elle un peu plus longtemps, il ne devait plus aborder ce sujet là. Il en eut marre et en Juin, ce fut le clash.
Cette fois là, ils se trouvaient tout les deux dans une salle vide ou ils révisaient ensemble leur ASPIC. Scorpius observait Rose plongée dans ses bouquins. Il ne révisait plus depuis cinq bonnes minutes. Elle s'en rendit compte et releva la tête.
- Qu'est ce qu'il y a ?
- Rose, c'est les vacances bientôt...
- Tu as pris une carte d'abonnement chez « Enfonçons-des-portes-ouvertes » ?
- Ce que je veux dire c'est qu'on se verra pas... plus.
La gorge de Rose se serra.
- Mais si, on trouvera toujours un moyen...
- Non Rose... je veux pas « trouver un moyen », je veux qu'ils le sachent...
Elle se tue quelque minutes. Quand elle reprit, sa voix était un peu cassée.
- Tu lui as dit toi peut-être ? A ton père je veux dire...
- Je vais le faire et je m'en fiche de sa réponse...
- Je peux pas...
- D'accord. Je pensais que j'étais plus important que ça.
Ce fut la dernière fois qu'elle le vit. Il prit ses bouquins et partit. Elle le croisa à Poudlard plusieurs fois mais il ne la regardait même plus.

¤¤

Rose enleva la neige qui tombait dans son écharpe. Elle regarda les maisons autour d'elle avec son air triste. On aurait dit un chien mouillé? C'était pitoyable. Elle savait que c'était par là. Enfin elle trouva l'adresse. La jeune fille respira bien à fond et sonna enfin.
Ce fut un homme, grand, blond et apparemment fatigué qui ouvrit. Son ton ne laissait rien présager de vraiment positif.
- Qu'est ce que tu fais là toi ?
- Vous... me connaissez...
- Évidemment... Tu veux lui parler ? Je pense pas qu'il acceptera de te voir, tu lui as fait du mal.
Rose baissa les yeux et marmonna une réponse :
- Vous pourriez essayer quand même ?
Drago Malefoy haussa les épaules et appela son fils en le prévenant avec insistance que c'était Rose. Visiblement, Scorpius avait parlé à son père ce que n'avait toujours pas fait la rouquine.
Scorpius descendit. Rose lui reconnu la démarche nonchalante qu'il avait ce soir là. Il semblait que c'était il y a tellement longtemps. Son ton aussi était froid et tant d'indifférence blessèrent encore plus l'ex-rouge et or. D'autant plus qu'elle savait que c'était de sa faute.
- Qu'est ce que tu veux ?
- Te parler.
- Parles.
Rose jeta un furtif regard à Drago en hésitant. Il comprit et s'apprêta à se retirer. Scorpius lui attrapa le bras mais il se dégagea, posa la main sur l'épaule de son fils, lui sourit tristement et le laissa seul.
- Je suis désolée.
- C'est un peur tard, non ?
- Pourquoi ? On est jeunes... tu me manques trop...
Scorpius semblait blessé. Rose ne pouvait pas savoir qu'elle venait de faire renaître en lui un espoir qu'il mettrait encore longtemps à guérir. Il referma la porte mais Rose la bloqua in extrémis.
- Scorpius, je t'aime, je veux que tu viennes avec moi, maintenant, voir mon père.
Elle avait dit ça d'une traître pour masquer les trois mots qu'elle ne lui avait jamais dit. C'était stupide hein ? Elle n'y pouvait rien, pour elle ça avait de l'importance. Et ça eut de l'effet. Scorpius rouvrit aussitôt la porte et prit Rose dans ses bras.
- Répète-le encore !
- Voir mon père.
- Pas cette partie là.
Il leva les yeux au ciel mais il souriait. Elle sourit à son tour, se mordit la lèvre et le répéta en rougissant.
- Je t'aime...
Ils s'embrassèrent et du coin de l'œil, Rose aperçue le sourire de Drago qui avait écouté.
Presque aussitôt, Scorpius attrapa un manteau et ils partirent dans la neige pour aller transplaner.

Rose avait beau avoir prit sa décision, elle n'en était pas moins anxieuse. Scorpius l'observait, restant un peu à l'écart. Il ne voulait pas la brusquer. Elle lui prit la main et la serra. Peut-être un peu fort d'ailleurs mais il ne dit rien, il se contenta de sourire. Ils entrèrent alors. Sa mère et Hugo discutait dans la cuisine. Quand il vit sa sœur avec Scorpius, Hugo eut une réaction des plus étranges :
- Ah bin quand même !
Hermione haussa un sourcil et jeta des regards intrigués à ses deux enfants. Rose et Scorpius aussi regardaient étrangement Hugo. Celui-ci comprit qu'il était le centre de tout les intérêt aussi jugea-t-il bon de s'expliquer.
- Quoi ? Vous avez quand même pas cru que personne n'avait rien remarqué ? Des heures à vous reluquer l'un l'autre en cours... ça a fait l'tour du château...
Rose gobait des mouches et Scorpius éclata de rire. Hugo jugea préférable de s'enfuir quand il entendit un début de grognement qui ressemblait à « Et toi tu m'a rien dis espèce de... » et qui accompagnait un regard vraiment très noir. La mère de Rose sourit et regarda le jeune couple.
- Vous voulez boire quelque chose ?
Scorpius accepta. Hermione était connue pour sa grande tolérance et elle discutait de bon cœur avec le rejeton Malefoy. Bientôt cependant ce fut l'heure où Ron rentrait. On entendit la porte de maison et un « Chériie je suis làà » des plus conventionnel. Rose jeta un œil vers l'embrasure de la cuisine. Elle vit son père de dos accroché son manteau, se retourner et s'arrêter net dans une expression figée des plus inquiétante.
- Papa...
- Qu'est ce qu'il fiche dans ma maison, lui ?

¤¤

- Monsieur Weasley, je venais vous demander la main de votre fille.
- QUUUOIII ? IL N'EN EST PAS QUESTION !
- QUUUUOIII ? D'ACCORD !
Le père et la fille avaient répondu en même temps, au détail près que ce n'était pas du tout mais alors pas du tout la même réponse. Rose ne s'y était absolument pas attendu. Même si elle savait que ça voulait juste dire qu'ils seraient fiancés... cette idée plut énormément à la jeune rouquine.
Sauf que niveau annonce soft, c'était moyen. Et pourtant, Rose reconnut là l'ingéniosité de son Scorpius. On annonce d'abord un truc énorme puis on diminue les dommages. Ron sera moins réticent dès qu'il ne s'agira plus de mariage.
- Enfin, pas pour tout de suite bien sur.
Ça eut l'effet escompté. Ron s'assit. Hermione cachait son sourire. Rose vit Hugo qui était revenu en entendant son père crier et qui scrutait maintenant les réactions. Le père de la jeune rouquine marmonnait des « ma petite Rose, si jeune, un Malefoy, Weasley, pas possible ».
- T'y es peut-être allé un peu fort là..., marmonna Rosie à l'oreille du blondinet dont elle n'avait pas encore lâché la main.
Ron se calma. C'était maintenant l'heure des questions. Et ça fusa.
- Tu l'aime ?
- Évidement !
- Et ton père il le sait ?
- Depuis huit mois...
- Il en dit quoi ?
- Il est heureux pour moi si je suis heureux. Vous devriez l'être aussi.
- Tu va faire quoi comme travail ?
- J'entre bientôt au ministère...
- Tu comptes avoir des enfants ?
- Heu... pas pour tout de suite... mais probablement...
Rose haussa un sourcil. Elle était sure que quelques soient les réponses de Scorpius, son père n'en prendrait que le mauvais aspect. Il ne devait pas lui même savoir ce qu'il souhaitait au juste.
- Depuis combien de temps …?
- Un peu plus d'un ans.
C'était Rose qui avait répondu. Elle reprit la parole d'un ton neutre mais encore marqué parce les mois passés.
- On s'était séparés avant de passer nos ASPIC.
Ron regarda étrangement sa fille. Il marmonna un « c'était donc ça ». Son frère arriva en trombe.
- Hé vous savez quoi ! Ils ont nommés Hernesto Burbage comme chef des aurors ! C'est dans la gazette !
Le père de Rose jeta un dernier coup d'œil à Scorpius et se tourna vers son fils.
- Fait voir ça... Scorpius tu reste pour dîner bien sur...
Scorpius ne pu dissimuler son sourire. Rose était sure que Ron voulait surtout les surveiller. Elle leva les yeux au ciel mais sourit quand même aussi. Ils apprendraient à se connaître.