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 Cap'tain Niais 2

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Liadan Senedra

Liadan Senedra
« Les courageux, les plus hardis et les plus forts. »
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Cap'tain Niais 2 _
MessageSujet: Cap'tain Niais 2   Cap'tain Niais 2 EmptyVen 8 Avr - 17:59

Nda : Ce vieux truc n'a rien à voir avec Cap'tain Niais 1, se passe avant chronologiquement mais a été écrit bien après. Donc en fait le titre est une grosse arnaque. Comme l'histoire en fait. Mais je le poste quand même même si ya pas d'images. Cap'tain Niais 2 1670818411

J'avais toujours eut ce qu'on peut nommer... une... scolarité difficile. Il faut dire que mon père qui portait le noms déjà charmant de Perry avait eut l'idée brillante d'instaurer une continuité dans les noms difficiles à porter et Rolf mon nom, devint. Je défie qui que ce soit d'aller bien loin en société avec un prénom pareil. Mieux encore, mon nom de famille avait tendance à instaurer une tradition de première discussion avec les gens. Ainsi dès lors que quelqu'un apprenait que je m'appelais Scamander, s'en suivait un « Il y a un lien avec l'auteur ? », « Comme Newton Scamander ? C'est fabuleux ! ». Oui, vraiment, fabuleux, merci papi. Et une fois dépassé les politesses d'usage et l'analyse complète de l'arbre généalogique de ma famille, il s'avérait que j'étais un « vrai Serdaigle ». Autrement dit que je passais mon temps à lire, écrire, travailler surtout. Un intello en quelques sortes. Et puis les gens trouvaient ma conversation étrange. Enfin, je n'avais pas beaucoup d'amis en somme.
Quoi qu'il en soit, assis contre le hêtre et parfaitement absorber dans la contemplation du paysage que je dessinais, je me dis que ce n'était pas si mal après tout. On pouvait admirer la fin du château qui se profilait vers les arbres eux même encadrant le début du vaste lac, point de suspension avant la dense forêt interdite. Le vert des arbres jurait avec le bleu du ciel.
Le lendemain débutaient les ASPICs, une invention du diable qui avait soi-disant pour but de mener les élèves vers leur avenir en leur assurant un passeport. Je ne faisais pas partie des gens qui en était effrayé, j'avais suffisamment travaillé jusque là pour me permettre une pause. Contrairement au reste de l'école. Tous s'y étaient prit bien trop tard et tous étaient en train de travailler. Tous non. Une irréductible jeune fille résistait encore et toujours aux révisions. Son noms était Ludmila. Elle était blonde comme les blé et le soleil semblait pâle à côté d'elle. Je ne lui avais jamais parlé mais comme beaucoup d'autres, je l'avais souvent observée rire avec ses amies et danser sans raison. C'était exactement ce qu'elle était en train de faire, elle était seule et elle dansait au milieu du parc. Elle semblait seule au monde, ignorant les racontars. J'aurai voulu pénétrer ce monde, juste y jeter un coup d'œil et peut-être danser avec elle tant sa grâce semblait contagieuse.
Ce jour-là, je crus que ce serait le plus beau de ma vie car elle vint me parler. Je ne compris pas pourquoi elle approcha. Elle me sourit et je me trouvais plutôt ridicule sans pouvoir articuler la moindre parole sensé.
– Tu ne travailles pas ?
– Je... non... fini...
Elle s'assit alors à côté de moi et me prit des mains mon dessin. Je sentis sa main frôler la mienne au passage. J'avais l'air particulièrement idiot.
– C'est très beau...
– Çatediraiunverravecmoi ?
Il fallut que je répète cette phrase insortable -pourtant trouvée dans le premier film de drague venu- à plusieurs reprises. Elle éclata de ce rire charmant qu'on lui connaissait tous. Je fondis. Elle finit tout de même par accepter avec un nouveau sourire, plus prometteur cette fois. Puis lançant un lieu et une heure sans me laisser le temps de me ridiculiser à nouveau, elle s'éloigna en dansant à nouveau vers le château.

**

Comme prévu j'avais eut largement mon diplôme ayant parfaitement réussit dans toutes les matières que j'avais choisit. C'était encore les vacances pourtant je travaillais déjà. Car j'avais trouvé un petit boulot dans l'animalerie du Chemin de Traverse. C'était le jour enfin.
Je me rendis donc au Chaudron Baveur, très anxieux. J'avais longuement hésiter sur la tenue pour finalement y aller totalement décontracté en moldu. Un simple jean, t-shirt blanc et veste noire. Je la vis. Elle éclairait le bar habituellement sombre. Elle éclairait aussi son groupe d'amis. Car elle n'était pas seule. Se trouvait là deux ex-Gryffondors que je connaissais pour avoir eut quelques cours avec eut et une autre jeune femme blonde que je ne connaissais pas. Elle semblait faire la tête. Les Gryffondors quant à eux étaient tout perdus dans leur contemplation de Ludmila. Quand elle me vit, elle m'appela m'enjoignant de me joindre à eux comme si je passais là par hasard. Je fis un instant la même tête que la seconde blonde boudeuse puis je me ressaisis. J'appris durant la conversation pleine de gêne et de sous-entendus qui suivit que la secondes jeune femme n'était autre que Luna Lovegood qui accompagnait son amie... où plutôt qui avait été traînée là quasiment de force par Lud'. Les deux idiots ne cessaient d'envoyer les fleurs et les compliments les plus plats à Ludmila. Et il m'arrivait malgré moi de faire de même.
Quand la situation m'eut trop agacé, je me levai et prétextant une envie pressante, je m'enfuis vers les toilettes. J'y restais plus que de raison. Au bout d'un instant, je vis une chevelure blonde passer la porte.
– C'est chez les garçons ici...
Elle observa l'inscription sur la porte de ses yeux globuleux d'un bleu profond avec un air de stupéfaction suprême.
– Ah oui.
Et elle alla jusqu'au lavabo à côté duquel j'étais appuyé.
– Tu sais elle fait ça souvent...
Elle se lava les mains sans que je ne comprenne ni ses actions ni ses paroles puis elle ressortit. Quand je rejoignit enfin les autres. Luna faisait encore la tête comme si elle n'avait pas bougé d'un centimètre. Puis elle annonça son départ. Quelques minutes après, Ludmila fit de même. Nous nous proposions tous pour la ramener. Elle me lança un curieux regard et accepta mon offre. Je ne comprit pas pourquoi mais je ne comptais pas m'en plaindre.

**

Elle habitait une de ces charmantes maisons dans la banlieue de Londres dans un de ces tout nouveaux quartiers où fourmillaient les sorciers habitués à vivre parmi les moldus. Devant la porte, j'allais la laisser quand ses lèvres se déposèrent sur les miennes. Il ne me semblait rien avoir fait de particulier pour mériter ce traitement de faveur mais encore une fois je ne comptais pas m'en plaindre. Elle rentra furtivement en me laissant dans la mémoire un de ses sourires entêtants dont elle avait le secret.
On se revit plusieurs fois dans le mois qui suivirent. Je n'eus pas le droit à un autre baiser. Il semblait que je sois revenu au stade de la cour auquel j'avais parut d'abord échapper. Fleurs et mots charmants s'entassaient chez elle.

**

Un soir alors que j'étais étendu sur mon lit, très occupé à me remémorer chacun des sourires auxquels j'avais eut le droit dans la journée, une alouette argentée entra dans ma chambre. Elle s'exprima avec la voix de Ludmila.
– Aides moi, Rolf, s'il te plait...
Aussitôt je me mit sur pied et transplanait devant chez elle. La porte était fracturée. Luna arriva juste derrière moi de la même façon. Tandis que je restait planté au milieu du chemin comme un idiot, elle me passa à coté et rentra dans la maison. Comme il n'était pas dans mes habitudes d'abandonner les gens à leur sort, je la suivis. La maison était sans dessus-dessous et Ludmila en était absente. On ne retrouva rien. Ses parents ne vivaient plus là depuis qu'elle était majeure d'après Luna. Je n'étais jamais rentré à l'intérieur, et je ne savais finalement pas grand chose de la vie de Ludmila.
On se mit alors à la chercher par tout les moyens. Le ministère fut mit au courant mais après plusieurs semaines de recherche, ils abandonnèrent.

**

Quelqu'un frappait. Je me levai, ouvrai : Luna.
– Ah... entre... toujours rien je suppose ?
– Si.
Une sorte d'espoir mêlée d'inquiétude me remua l'estomac.
– Elle m'a envoyée une lettre...
Luna me passa une feuille pliée dans un état impeccable... comme si elle ne l'avait pas lue elle-même encore. Avec l'impression que mes yeux foulaient une terre vierge, je parcourut les mots, reconnaissant l'écriture de Ludmila. « ...suis en Albanie... eut des problèmes... pas le temps d'écrire... rien dire aux autres... saine et sauve... mariée... ».
– Pourquoi tu me montres ça ? Elle ne voulait pas que tu le dises...
– Elle n'a pas eut de problèmes, elle a fait tout ça elle même. On m'a souvent prise pour une folle à Poudlard mais je laissai croire tant que ça ne concernait que moi. Ça fait un moment qu'elle se moque de toi. Je me suis dit que je devrais peut-être arrêter de faire l'idiote un moment.
Nous nous mîmes à discuter encore un moment comme nous en avions prit l'habitude au cours de nos longues soirées de recherches personnelles. Luna retrouva rapidement son air évaporé habituel. Au bout d'un moment, je me mit à énoncer des platitudes, choses que je faisais rarement avec Luna.
– Je suppose qu'on ne se verra plus trop maintenant...
– Je suppose.
On dériva à nouveau la conversation puis Luna prit congé.

**

Je finissais par ressembler de plus en plus à une épave. Boulot, transplanage, dodo. Comme les autres en somme. J'aurai du aller étudier quelque chose, profiter de mes brillants diplômes mais finalement il n'y avait que les animaux pour m'intéresser. Je ne savais trop d'où la vie tenait cette pâleur nouvelle. Ma folie me quittait comme ces illusions de société qui voulaient que les autres fassent tout notre bonheur. Un soir, je rentrait échevelé et quelqu'un m'attendait. La taille élégamment enserrée dans une cape noire, la silhouette était assise sur le lit qui trônait au milieu de l'unique pièce de mon domicile.
– Qu'est ce que...
– Salut...
Je ne rêvais pas : c'était bien Ludmila. Elle avait un sourire cruel et les yeux masqué par sa capuche dont ses cheveux blonds dépassaient. Je la reconnus quand même ne serait-ce qu'à sa voix. Alors Luna entra comme un coup de vent dans la chambre, claquant la porte, baguette en main sans que je comprenne quoi que ce soit. Elle avait un regard dur que je ne lui connaissais pas. En réalité, autre chose qu'un air éthéré était surprenant chez Luna.
Je fut prit d'une soudaine volonté inattendue. Je luttais contre moi même et je vis bien que ça faisait souffrir Ludmila que je fasse ça. Elle avait levé sa baguette, m'enjoignant d'arrêter. Luna ne comprit pas. Elle ne bougeait plus. Quand je parvint enfin à surmonter tout à fait les effets de l'imperium, je portai ma main sur ma baguette et je lançai un sort violent à Ludmila qui la projeta contre un mur. Je m'approchais, sûr de moi et soulevai sa manche. Comment était-il seulement possible que cette marque y figurât ? Pourtant c'était indéniable. Je n'étais qu'un pantin depuis des mois, depuis cette journée ensoleillé à Poudlard où je ne révisais pas car trop sûr de moi. Pantin d'un simulacre de mage noir.
On apporta la jeune femme au ministère. Les suites furent fastidieuses. Luna semblait aller de mal en pis. Un sentiment nouveau et qui me semblait pourtant si vieux me prenait les tripes chaque fois que je la regardais. Un sentiment qui n'avait rien à voir avec ce que j'éprouvais chaque fois que je regardais Ludmila.
Enfin l'affaire fut close, Lud' envoyée à Azkaban, tout résolu.
Le soir même Luna apparaissait sur les pas de ma porte.
– Je voulais te dire... je suis désolée...
– Pourquoi ?
– De n'avoir rien vu... tu sais, j'étais persuadée que tu étais amoureux d'elle... J'aurai du arrêter ça avant mais...
Elle baissa les yeux. J'avais comprit depuis un moment qu'elle travaillait au ministère. Je réalisais alors seulement pourquoi elle m'avait aidé à chercher Lud' et pourquoi elle était mêlée à cette histoire. Je baissai aussi les yeux. Elle allait partir, poursuivre d'autres mangemorts probablement. La folie était un masque parfaitement agréable. Mais elle ne tourna pas immédiatement les talons.
– On a récemment aperçu un Ronflak Cornu en Alaska... je vais partir avec l'expédition pour aller voir ça...
– Et le ministère ?
– C'était exceptionnel, je vais reprendre le Chicaneur... L'expédition ne durera que six mois...
– Ah...
Cette fois, elle s'apprêta à partir. Sans trop savoir pourquoi, je lui attrapais doucement le bras pour qu'elle se retourne et je l'embrassai.
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