Nda : Cette chôôôse est trèès récemment sortie de mon imagination. En réalité c'est en cours d'écriture. En général je finis pas mes fics trop longues mais celle là j'ai envie de la finir pis j'ai décidé qu'elle ferait pas plus de cinq ou six chapitres de toute façon. J'ai comme l'impression que le premier est pas terrible niveau avancée de l'intrigue mais tant pis xD
Vous noterez peut-être que de franches libertés sont prises avec les apparences, les faits et j'en passe... mais c'est la touche artistique !


Le jeune homme lançait des regards acerbes au tavernier. Ce type n'avait de toute évidence pas la moindre idée de ce qu'était une vrai bière. Il la brassait comme un manche, certainement en l'assaisonnant de rats crevés. Le sale tavernier le lui rendait bien. Il astiquait un verre sale avec un chiffon sale sur un comptoir sale dans une salle enfumée et basse de plafond. Le sol était recouvert de paille pour éviter d'avoir à le nettoyer... ce qui n'aurait quand même pas été du luxe. Vous me direz, mais si le brun assis dans son coin avec sa bière dégueulasse est pas content, pourquoi est-ce qu'il est venu là ? Bin c'te question, on lui a pas trop laissé le choix. Les autres voulaient un terrain neutre et à l'abri des oreilles indiscrètes. Ce terrain là n'était pas à l'abri des oreilles indiscrètes, c'était le terrain où ils étaient sensé choisir le terrain. Godric songea avec exaspération que si quelqu'un les voyait faire, il ne les prendrait de toute façon pas assez au sérieux pour faire quoi que ce soit contre leur projet. Déjà que le projet en question avait de sérieuses allures de folie totale.

C'est sur que plus tard, on a raconté vachement de trucs grandioses sur la création de Poudlard, personne ne serait allé s'imaginer... ça.

Finalement Salazar pénétra à son tour dans l'auberge infecte. Il s'assit en face de Godric avec un sourire finaud. Le genre franchement moqueur.

« C'était ton idée, je suppose... »

« Comment t'as deviné ? » fit mine de s'étonner le grand brun, vêtu, pour pas changer, de vert. Il portait un costume tout à fait coupé sorcier qui passait dans le coin, grouillant de moldu, pour un vêtement de noble. C'était pas plus mal que les gens le prennent pour un moldu mais être noble dans une telle taverne, c'était crié 'volez moi ma bourse'.
Le tavernier avait assisté à l'entrée sidéré. Il astiquait le même verre depuis une heure et pourtant il venait de le poser. Il fit mine de s'approcher pour prendre une commande quand une blonde passa devant lui au pas de course et se planta devant ses garçons. Elle était plus âgée qu'eux d'une dizaine d'année et aimait bien les appeler 'ses garçons' pour les faire enrager. Oui, oui, la bonne Poufsouffle était comme ça. Elle se planta devant eux, les mains sur les hanches et leur lança un regard mi-exaspéré, mi-amusé.

« Je viens vous annoncer que sa sérénissime ne rentrera pas dans ce trou fumant. Elle vous fait dire qu'il y a une colline verdoyante derrière le village et que si vous y tenez, elle demandera aux oiseaux de ne pas en parler. »

Le sourire mesquin de Salazar s'étira. Il acquiesça nonchalamment. Le tavernier regardait incrédule la blonde qui se tenait comme une statut parfaite dans son petit établissement. Elle aussi portait ses opulents vêtements de sorcière qui en laissait bien trop deviner de son anatomie. Dans la noblesse, c'était du raffinement, là, il la prit pour le passe-temps de celui habillé en vert. Mais les 'passe-temps' ne crient habituellement pas comme ça sur leur client. Et en plus elle avait parlé d'une 'sérénissime'. Est-ce qu'une reine attendait dehors ? Il sortit de sa torpeur et s'avança vers la table mais les deux personnages royaux avaient déjà décampé. Il ne restait que le grincheux de tout à l'heure qui se leva à son tour en versant consciencieusement le contenu de sa choppe sur le sol paillé. Il releva la tête et fixa le tavernier.

« Je nourris le microcosme qui séjourne ici. »

Aucun doute que ce type ne devait avoir rien pigé. Le type en question était maintenant bouche bée et parce que le grincheux avait utilisé un mot savant, il le prit pour un intellectuel de renom comme il y en avait qui travaillait pour les rois.

Plus tard, Gaston, car c'était son nom, tenta de raconter cette histoire pour rehausser le prestige de son établissement... sans succès. Les clients présents ce jour là ne lui apportèrent pas leur soutien pour la bonne et simple raison qu'ils juraient sur leur vie n'avoir rien vue de tel.


Rowena était assise en tailleur au sommet d'une colline verdoyante. Le vent soulevait ses cheveux châtains et faisait bruisser les feuilles des arbres quelques mètres plus loin. L'herbe se couchait sous les bourrasque créant des dessins involontaires dans une symphonie de tempête. La jeune femme se leva. Elle portait une robe de sorcière bleu dont le bas virevolta avec le vent dès qu'elle fut debout. Sa taille était enserrée dans un système de cordelettes incompréhensible qui lui donnait une grâce indéniable. Elle ferma les yeux et se délecta du bruit du vent. Un fin sourire s'étirant sur ses lèvres. Il faut dire qu'elle avait vu trois certains personnages grimper la colline et grimaçant à cause du vent et cela lui faisait plaisir au plus au point qu'ils lui obéissent ainsi. En réalité, seul deux personnages grimaçaient et pour l'un d'eux, cela semblait une habitude. Helga aussi avait un sourire moqueur en coin.

« Splendide, personne ne nous entendra mais on s'entendra même pas les uns les autres. »

Rowena ne releva même pas. Elle sortit sa baguette et la leva au ciel. Rien ne se passa pendant trente bonne secondes. Les deux hommes se lançaient des regards en coin en se demandait si elle n'était pas définitivement devenue timbrée. Puis le vent se calma. Le bruit s'estompa mais l'herbe bougea toujours autour d'eux. Godric fit un pas vers l'herbe folle et fut surpris par la violence du vent. Il recula et observa l'herbe sous ses pieds. Ils se trouvaient dans un cercle que le vent semblait contourner comme si c'était la chose la plus naturelle du monde. Rowena avait baissé sa baguette ne semblant plus en avoir besoin pour contrôler son enchantement. Quand elle parla, ils s'entendaient parfaitement comme dans une pièce isolée. Et aucun doute que le bruit du vent autour d'eux empêchait qui que ce soit d'entendre.

« Fin du petit jeu. Est-ce que nous pouvons mettre notre plan au point ici où est-ce que nous devons attendre encore un petit siècle ? »

Les deux bruns levèrent les yeux au ciel. Godric agita sa baguette et une pierre apparut entre eux. Ils s'étaient instinctivement placé en cercle.

« C'est ce que j'ai trouvé de plus efficace. Je peux en avoir quatre autres assez vite. Je n'en ai demandé que trois bien sur... mais il semblerait que ça soit les seules sur le marché. »

« Tu es sur que c'est assez puissant ? », demanda Helga.

« Oh oui... mais nous aurons besoin de pierre normale. »

« J'ai un site. Il n'est fait que de caillou. Faudra même creuser. », signala Salazar.

« Combien de temps ça met ton truc ? », demanda Rowena à Godric.

« Ça dépend du sorcier qui l'utilise. Pour nous, je dirai... deux ou trois jours... vu l'ampleur du chantier. »

« Très bien alors allons voir ce site. »

« Quoi maintenant ? »

« On ne sera pas suivis... Salazar. Cesse donc de faire le paranoïaque. Donne nous les coordonnées. »


Les quatre amis regardaient d'un air dubitatif le terrain que Salazar avait trouvé. Godric fut le premier à parler.

« C'est parfaitement paumé ton truc. »

Rowena jugea le terrain. Elle semblait hésiter. Puis elle nota les détails qui l'intéressait le plus. Chacun le fit.

« On est en hauteur. Si ça marche, ça entraînera forcément la construction d'un village sorcier. Je vois ça... à peu près par là. »

Elle désigna le versant de la seule colline environnante qui avait l'air plus haut que leur point.

« Et avec des tours... on sera vraiment le plus haut point de la région. »

« Il y a une jolie forêt dense et personne à l'horizon... moi ça me va. », ajouta Rowena.

Godric fit la moue, jeta un regard au lac qui intéressait certainement Salazar et fit encore plus la moue.

« Nord de l'écosse. Pluie et neige les trois quarts du temps. Brume le reste. Un lac, des arbres et du vent. Oui vraiment charmant, je ne vois pas ce qu'on pourrait ajouter... »

Salazar esquissa un sourire mesquin devant l'ironie de son ami.

« Je propose de remplir la forêt et le lac de créatures magiques dont la moitié seront dangereuses... »

« Ah oui ! Maintenant c'est parfait ! »

Pourtant Godric ne s'opposa pas au projet. Il décidèrent de commencer dès que la météo le permettrait. Ils durent attendre une semaine pendant laquelle les filles disparurent on ne sait où, Salazar creusait des souterrains pour en faire des cachots et Godric était retourné chez lui. Il avait la ferme intention de vivre et mourir à Poudlard et devait s'organiser en conséquences.

Poudlard... le nom avait été choisis plus d'un an plus tôt. Les quatre sorciers qui en étaient à l'origine étaient certainement les plus doués de toute l'île britannique à l'heure actuelle. Le problème, avaient-ils établi, était qu'on ne savait pas exactement ce que représentait la population sorcière de nos jours. Avec les chasses stupides faîtes par les moldus et le racisme ambiant, beaucoup se cachait. Certains n'avait jamais pleinement exploité leurs pouvoirs et se doutaient à peine qu'ils en avaient, d'autres vivaient en communauté assez en marge. La communauté la plus établie était celle du Chemin de Traverse. Les sorciers avaient bien déjà un Ministre de la Magie mais le rôle de Ministre n'était pas démocratique. Et le roi n'était pas au courant de son existence. Si bien que c'était plus un roi qui n'avait pas beaucoup de sujets en somme.

Pour en revenir à Godric, quand il vit le soleil se pointé, il transplana à nouveau sur le site. Il arriva quelques heures avait les filles et se mit à chercher Salazar dans les tunnels qu'il s'était mit fiévreusement à creuser. D'après le bruit, il avait arrêté. Godric lança un sort de détection et le suivit pour trouver l'autre grand brun. Visiblement le dédale allait jusque sous le lac. Pas mal de points étaient renforcés magiquement mais l'humidité demeurait. Un vrai repère à serpent. Il grimaça. Sa baguette lui indiqua au bout d'un moment qu'il avait retrouvé Salazar. C'était aimable de sa part et apparemment faux. Finalement un sifflement atroce lui apprit qu'il l'avait effectivement repéré. Godric fit une grimace et tourna les talons en grognant des trucs sur les gens qui abusaient de leurs pouvoirs. Salazar se transforma en humain et suivit Godric en se moquant de lui.

« Dis moi, par hasard, le fier lion aurait quand même pas peur de serpents ? »

Godric ne répondit même pas. Ils furent bien vite à l'air libre. Juste quand une blonde en robe d'or apparut un aigle sur l'épaule. Allez savoir pourquoi. L'aigle prit son envol et se transforma en une magnifique jeune femme brune juste avant de touche le sol avec une grâce assez impressionnante. Puis elle s'adressa avec Salazar avec bien moins de grâce.

« Qu'est ce que tu lui a encore fait ? »

« Ah non mais c'est pas vrai ! »

Rowena se retourna. C'était Helga qui venait de râler. Il était assez rare de se départir de son calme. Elle lui jeta un regard interrogateur mais la blonde s'avançait déjà vers le serpent avec un regard d'acier.

« J'en veux la moitié. Il est hors de question que tu mette autant de cachots. C'est pas une prison, bon sang, c'est une école ! »

« Mais de quoi tu te plains ? Vous aurez toute les hauteurs pour vous ! Et qu'est ce que tu va faire dans un sous-terrain ? »

« T'es allé jusque sous le lac... je le sens. Je veux la moitié qui est vers la terre, au sec. »

« Un tiers. »

« D'accord. Jure. »

« Promis. »

« J'aurai accepté un quart, tu sais. »

Godric éclata de rire et Salazar se contenta de lever les yeux au ciel.

Ils se réunirent sur le point le plus haut de la colline qu'ils avaient choisi et se remirent naturellement en cercle. Godric fit apparaître quatre pierres comme celle qu'il avait montré quelques jours plus tôt. Chacun posa sa main sur l'une d'elle en murmurant une longue incantation. Puis ils prirent leur baguette et agitèrent les bras en tout sens. Cela dura deux bonnes heures. On aurait pu les prendre pour des fous.
Salazar fut le premier à être efficace. Il fit léviter sa pierre jusqu'à l'entrée de ses sous-terrains et la posa. Il entonna de nouvelles incantations. Différentes, plus caverneuses. La pierre se multipliait formant des murs. Puis elle entreprit apparemment d'elle même de consolider les couloirs construits.
Puis Godric entrèrent en action. Ils laissèrent leur pierre où elle était et se mirent à la dupliquer chacun de leur coté. Laissant s'élever des murs pour faire un rez-de-chaussé splendide. Quand elle put enfin, Rowena fit partir un escalier monumental de sa propre pierre le faisant s'élever vers les futurs étages. Après plusieurs heures ou personnes n'avait vu Salazar enfoncé dans son labyrinthe, le rez-de-chaussé était terminé. Helga créant avec violence un nouveau passage vers les tunels su serpent de l'autre coté de l'escalier de Rowena et elle l'aménagea en continuant avec ses pierres pour aller consolider des couloirs sous-terrains plus secs qui serviraient, entre autre, de caves et de cuisines. Rowena s'affaira déjà dans les étages avec une seule idée en tête : faire autant de tours que possible et très hautes de préférence. Godric vint l'aider ayant aussi en tête quelque chose qui pourrait profiter des rares moment de soleil que le microclimat local offrirait.

Trois jours plus tard, c'était terminé. Les quatre sorciers se retrouvèrent, complètement épuisés dans leur hall. Contre toute attente, quand Salazar avait eut finit, il s'était attaqué à l'extérieur en créant un splendide système d'arches et de cours pavée dont personne l'aurait soupçonné d'être capable. C'était trop... aéré pour être son style... et pourtant.
Si Rowena n'était pas parfaitement épuisée, elle n'aurait cessé de se venter de la merveille qu'était sa tour d'astronomie -elle avait cherché longtemps avant de lui trouver une raison d'être autre que de surplomber le ciel et d'être le plus haut point de la region-.
Godric se félicitait d'avoir trouvé la meilleure orientation pour sa tour.
Helga était bien trop modeste pour se venter de quoi que ce soit.
Après quelques heures de repos, les sorciers rendirent leur création incartable. Dispensant une foule de de sorts repousse-moldus et autres. Puis complètement lessivé, ils dormirent la journée entière du lendemain.

Dans le mois qui suivit, la rumeur courut qu'une école pour sorciers extraordinaires allait bientôt ouvrir. Chacun des quatre fondateurs investissait en masse de leur fortune personnelle pour doter le château de tout ce dont il avait besoin. Helga s'occupa des cuisines, de la Grande Salle, de mettre des serres à l'extérieur et de sa salle commune. Elle engagea aussi quelques dizaines d'elfes de maison. Rowena fournissait la bibliothèque -la Réserve n'existait pas encore, tout était mélangé-, la tour d'astronomie et celle de divination, la volière et sa tour. Elle s'occupa d'engager quelqu'un pour surveiller les futurs élèves et une bibliothécaire. Salazar agrémenta les cachots de ce qu'il jugeait qu'ils auraient besoin, acheta beaucoup de matériel de potion, introduisit quelques espèces rares dans le lac et la forêt dont un troupeau de sombral, engagea un garde-chasse qui pouvait les voir et mit une salle commune sous le lac. Godric fit une barrière inviolable autour du château, créa un portail magique avec des sangliers pour le surveiller, investit dans du matériel pour avoir plusieurs salles de classe équipées, créa la salle sur demande et aménagea sa tour. Vous noterez que comme d'habitude les dames en faisait bien plus que ces messieurs. En tout cas se fournir en matériel et ces recherches firent largement courir le bruit de ce qui se préparait.
Ils étaient pourtant loin d'être ruinés encore. Chacun se créa par la suite un bureau avec des appartements personnels où ils aménagèrent avec décision. Personne ne se demanda pourquoi ceux de Rowena avait une porte directe vers ceux d'Helga.

Tous se réunirent par un matin brumeux dans la Grande salle. Ils observèrent les lieux comme si ça leur permettait d'englober leur création et restèrent silencieux un moment. Rowena fut la première a rompre leur silence plus blasé qu'impressionné.

« Pas mal. »

« J'trouve que cette salle était un peu morne. » signala Salazar, le plus joyeux des quatre.

Godric lui lança un regard en biais franchement dubitatif. Les deux jeunes femmes se jetèrent un coup d'œil entendu et mirent les deux hommes à la porte qu'elle refermèrent. Non sans fracas parce que c'était quand même pas des portes de tafiole. Des fois elles donnaient l'impression de communiquer par le pensée. Ce qui n'était pas impossible... et que Godric se représentait bien comme une toile de niaiseries féminines.
Pendant ce temps, Rowena en bleu comme toujours et Helga vêtue d'or s'étaient mises dos à dos leur baguette en l'air. Elles psalmodiaient depuis cinq minutes. Des traits iridescents jaillirent bientôt de leur baguette et fusèrent vers le plafond inatteignable. Elles continuèrent ainsi pendant une bonne heure, s'épuisant encore une fois à la tâche. Rowena fut la première à céder. Elle baissa les bras et manqua de s'écrouler. Helga mit fin au sortilège et rattrapa sa légère compagne. L'effet était réussit. La plafond arborait un faux ciel des plus convaincants et personne n'aurait pu situer la limite entre la pierre et les nuages grisonnants. Oui parce que comme d'hab', il faisait mauvais.

Rowena eut vite reprit ses esprits. Elle embrassa l'ange blond qui la tenait toujours dans ses bras. Helga lui rendit le baiser sans trop se soucier de la présence de ses garçons derrière la porte. Les deux jeunes femmes se remirent sur pied en souriant et se séparèrent un peu. Helga ouvrit les portes d'un coup de baguette quand elle eut vérifié du coin de l'œil que Rowena avait eut le temps de vérifier sa mise en pli.


Les quatre fondateurs se donnèrent encore une bonne semaine pour juger leur œuvre parfaite. Durant ce laps de temps, chacun disparut dans son coin et trafiqua tout un tas de trucs dont les autres n'étaient pas sensé avoir connaissance. Des statuts apparurent cachant de nouveaux passages secrets. On investit dans quelques tapisseries pour en masquer d'autre... et dans quelques tableaux. Avec le temps, beaucoup de donations serait faites et certains couloirs de Poudlard aurait des allures de galeries.

Finalement ils se retrouvèrent une fois de plus dans la Grande Salle. Curieusement ce point devenait le lieu névralgique de leur œuvre. Après pas mal de conversations vides de sens servant uniquement à s'auto-congratulé et distribuer quelques rares compliments aux autres, les quatre amis décidèrent d'ouvrir l'école. Le ministère de la magie avait d'ores et déjà officialité l'affaire. Ils décidèrent d'une date de rentrée et du temps qu'ils se donnaient pour trouver les sorciers. Leur but était dispensé le savoir à tout ceux qui en aurait besoin. Il fallait pour ça les trouver. Le ministère de réjouissait d'avance d'avoir une future base se donnée fiable pour connaître sa population et un moyen sur de faire parvenir sa propagande. Bien sur les quatre amis refusaient d'enseigner ce que le Ministre avait suggéré. Chacun avait en tête un projet précis. Leur projet pédagogique était bien différents. Plus tard, l'intérêt des maison se perdrait mais pour l'heure, la maison, c'était surtout un professeur et donc un enseignement précis, différent des autres. Rowena avait en tête une base d'enchantements et de métamorphoses. Helga penchait plutôt pour la botanique et les créatures magiques. Godric croyait plus aux sortilèges de duel, attaque et défense qui prendrait par la suite le nom de Défense Contre les Forces du Mal. Salazar enfin rêvait de potions et de magie noire. L'arithmancie, l'astronomie et la divination serait des matières que chacun dispenserait un peu. Ils projetaient en outre d'inclure chaque enseignement des autres à une moindre échelle dans le leur à l'exception de la Magie noire qui n'intéressait que Salazar.
Quand ils furent d'accord sur leur programme, ils durent décider comment ils accueilleraient leurs élèves. L'idée de les laisser choisir ne dura pas très longtemps. Ce fut Godric qui trouva la solution. Lors de leur dernière réunion de planification dans la Grande salle, il ôta son couvre chef et le posa sur la table. Il marmonna de nombreux sortilèges, au point que Salazar fit mine de dormir, jusqu'à ce qu'une fente apparaisse sur le chapeau.

« C'est parti ! » clama l'objet devenu vivant.