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 Correspondance

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Elizabeth Hendridge

Elizabeth Hendridge
« Les justes et loyaux à la patience proverbiale. »
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Correspondance _
MessageSujet: Correspondance   Correspondance EmptyDim 5 Juin - 21:46

Note : C'est la seule OS que j'ai jamais écrite.


Mon cher Neville,

Je ne sais pas encore combien de temps il me reste avant, soit de mourir, car j'ai atrocement mal, soit de sombrer dans la folie, ou pire : l'oubli. Avant de savoir, ou de ne plus savoir à qui je m'adresse lorsque je te parlerais ou te regarderais, je veux te raconter une histoire. A des moments déjà je sens que je lâche prise, mais quoi qu'il se passe, sache que je t'aime plus que tout et qu'au plus profond de moi, tu sera toujours là. Le temps que je ne passerais pas à te voir grandir me manque déjà, car je sais que je ne tarderais pas à sombrer dans l'ignorance totale. Ton père n'a plus que quelques minutes de lucidité par jour : c'est lui qui a été le plus touché par ses sortilèges de douleur. Afin que cette histoire ne soit pas oubliée plus de deux fois, donc par ton père et moi, je vais te l'écrire ici et maintenant. Il est tard mais je ne sais pas si demain j'en aurais la force et surtout le souvenir...
Ce soir là, on avait fait une photo* avec tous les membres de l'Ordre pour fêter la défaite de Voldemort, on avait tous mangé ensemble autour d'un bon plat de pâtes à la carbonara. Lorsque nous sommes rentrés tous deux à la maison, un hibou piaillait dans le salon. Il avait à la patte un bout de parchemin usé et déchiré, pris à un livre de ton père qu'il avait prêté à ta grand-mère, sur les plantes aquatiques de Grande-Bretagne : c'était ton livre préféré. Tu gazouillais à chaque foi que tu le voyais dans les mains de Frank, à ce moment, ta plante préférée était la branchiflore, mais revenons à l'histoire que je veux te conter.
Sur ce papier, ta grand-mère avait griffonnée ces sept mots à la hâte : « Les Mangemorts arrivent, ils ont prit Neville ! » Ces simples petits mots nous ont glacé les sangs et nous avons tenté de la joindre grâce au réseau de cheminette. Alors, lorsque ton père a passé la tête par la cheminée de sa mère et qu'il a vu des hommes encagoulés portant des masques et des grandes capes noires et qu'un bébé pleurant, non hurlant, était posé par terre et que les mangemorts lui lançaient des sortilèges, nous avons tout de suite transplané, sans chercher à comprendre. Nous sommes arrivés au centre du cercle de fidèles à Voldemort et nous t'avons vu, enveloppé dans un lange, allongé sur le sol. Lorsque ton père t'a pris dans ses bras, il était dos à moi et je n'ai pas vu son visage, mais lorsque ses épaules se sont affaissées et que les mangemorts ont rit, j'ai comprit que tu étais hors de danger et que ce n'était pas toi. En fait, il s'agissait de simples draps et d'une poupée, ma poupée...
Ta grand-mère était aussi sans l'ombre d'un doute absente. La bataille a démarrée au quart de tour, ton père a vendu chèrement sa peau, mais nous étions deux contre huit : le combat était inégal. Ton père et moi étions cependant confiants car il ne t'arrivait rien : tu étais en sécurité, je ne sais pas où mais tu étais saint et sauf !
Aujourd'hui tu as un ans et cinq mois et je ne pense pas que je te verrais grandir, ou plutôt je ne te verrais pas évoluer dans la vie. J'imagine la tête que tu auras plus grand, quel métier tu feras, la femme auprès de qui tu passeras ta vie lorsque tu seras un homme, et cela me réconforte quelque peu.
Pour en revenir à ce 27 au soir, maintenant que les mangemorts nous encerclaient, Bellatrix avança vers nous. C'est elle qui tenait nos baguettes, un sourire triomphal était peint sur son visage. La baguette levée, elle riait de son rire aigüe à faire pâlir un mort, mais tu étais sain et sauf.
C'est lorsque l'on a vue la folie sur son visage que nous avons compri que nous n'y échapperons pas, pas cette fois. Elle était là, presque belle dans sa folie meurtrière, souveraine, les mangemorts sous sa domination. Toujours fidèle à son maître malgré sa mort. Elle était comme une déesse dans un royaume de mort, avec ses statues silencieuses et vigilantes qu'étaient les mangemorts. Aucun d'entre eux ne la regardait, s'était comme si son regard avait pu les consumer instantanément. Malgré cela, lorsqu'elle a levé sa baguette, ses camarades, ses amis, ont levés les leurs et des lumières vertes ont fusé de toutes part. Notre réaction les a surprit car nous avons réagi comme des moldus. Nous avons couru vers la cheminé. Ton père y était avec la poudre de cheminette à la main lorsqu'il m'a vu rattrapée par Lucius, dont le masque était tombé dans la course. Frank a fait machine arrière et a plaqué l'homme au sol. Un sort lui a cependant fait lâcher prise et nous nous somme encore retrouvés au centre, tenus fermement par Crabe et Goyle.
Tout ses mangemorts étaient persuadés que Voldemort était vivant et que nous savions où les membres de l'Ordre le retenait prisonnier. Ils nous ont posé cette question un nombre incalculable de fois. Nous n'avons jamais répondu. Nous nous étions mit d'accord qu'un coup d'œil de ne rien leur révéler. Les laissait dans le doute : c'était notre maigre consolation, notre petite victoire. Pendant combien de temps encore chercheront-ils avant de se rendre à l'évidence ? Je ne sais pas. Mais c'était notre façon de leur faire payer la perte de Lily et de James, le vide qu'ils avaient laissés derrière eux pour tous ceux qui les avaient croisés et qu'ils avaient aidés ou aimés.
Ton père et moi sommes de Gryphondor et l'amitié y est sacrée. Je ne regrette pas avoir résisté, même lorsqu'elle nous lançait des Doloris. Je ne regrette pas non plus, ne pas te voir grandir de façon significative, mais sache que je t'aime plus que tous. Mais la vie étant ce qu'elle est, j'espère que tu comprendras pourquoi, si nous remontions le temps je réagirais de la même façon.
L'amitié est la clef du courage Neville, ne l'oublie pas ! Même ressemblant à un légume et même si je ne parles plus, que je bave lorsque je mange et que quelqu'un doit m'aider pour me laver, me lever, m'asseoir ou m'allonger, je reste ta mère et je serais dans ton cœur.

C'était les mots d'une mère à son fils.

Garde courage et garde espoirs et s'il le faut fait le renaître ! Toi seul a les clefs de ta maison et de ton destin, ne laisse personne choisir pour toi. Ton avis vaut aussi bien que celui des autres. Ne les laisse pas te faire douter de toi-même.

C'était l'amour d'une mère pour son fils.
Alice Londubat.

La fin de la lettre était écrit par une écriture brouillonne.

Trois heures plus tard, elle tombait irrémédiablement dans l'amnésie et la folie, elle a juste eu la force de les repousser un peu plus, pour toi. Elle a tenu jusqu'à la fin de la lettre puis nous a quitté... en quelque sorte.
Ta grand-mère.


Neville lu cette lettre pendant les vacances de sa dernière année à Poudlard et avec Ginny sonna la révolte de Gryffondor, de l'A.D. de Poudlard.

*Il ne s'agit pas de la photo que Fol-Oeil montre à Harry.
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