Je vis le jour un certain 28 janvier 1924 à Arklow, en Irlande, donc. Mais je n'étais pas la seule petite prématurée à sortir du ventre de ma mère avec plusieurs semaines d’avance. Et oui, quelques minutes seulement après m’être plus ou moins familiarisée avec toute cette agitation ambiante, j’aperçus le joli petit minois d’Abbie, qui allait devenir ma soeur jumelle.
Nous étions toutes les deux beaucoup trop jeunes pour nous en rendre compte, évidemment, mais nos parents avaient énormément de mal à subvenir à nos besoins. Faut dire que nous n’étions pas nées dans les meilleures circonstances. La période d’entre-deux-guerres n’a vraiment pas été facile en Irlande. En plus des conséquences désastreuses de la première guerre mondiale sur l’économie, une guerre civile entre les indépendantistes, divisés sur le traité de Londres, limitait aussi les contacts sociaux. Tout le monde était tendu, la confiance semblait ne plus exister.

Malgré cela, Abbie et moi avons grandi comme tous les autres enfants moldus, dans l’ignorance du monde magique. Je crois que nous étions heureuses malgré tout, gâtées par nos parents qui dépensaient leurs économies sans compter pour faire plaisir à leurs deux petites chéries. Jusqu’à l’âge de huit ans je crois, je ne me posai absolument aucune question, et me contentai d’avancer main dans la main avec ma sœurette, embrassant pleinement la vie qui m’était offerte. Bon, nous avions de temps en temps quelques petites querelles, mais elles ne duraient jamais bien longtemps. Malgré nos jalousies respectives, nous finissions toujours par trouver un terrain d’entente. Nous étions vraiment complices.
Cependant, après trois années d’école, je commençai à me demander à quoi cela allait bien pouvoir mener, et ce qui se passerait par la suite. J’avais d’excellentes notes sans jamais rien faire chez moi, le niveau était on ne peut plus simple. L’ennui, c’est que je n’y voyais strictement aucun intérêt. J’étais encore jeune, mais j’avais l’impression de ne pas contrôler ma vie, de ne pas savoir où j’allais, et surtout, d’être destinée à tellement plus que ça.

C’est l’année de mes 11 ans que j’ai finalement compris. J’avais passé trois ans à essayer de donner un sens à la vie, et je venais de le trouver. La magie. Mes deux parents étaient moldus, mais il s'avérait que j'avais tout de même des pouvoirs, tandis que ma sœur jumelle, elle, restait une simple mortelle. Cette révélation m’ouvrait les portes d’un univers que je n’osais même plus imaginer depuis les contes de fées qu’on me racontait quand j’étais encore toute petite. Malheureusement, Abbie m’en voulut, et m’en veut encore d’avoir ce don qu’elle ne possédait pas. Depuis cette lettre, plus rien ne fût pareil entre nous. Elle était hautaine, haineuse, elle me détestait…

Je me rendis donc seule avec ma mère au Chemin de Traverse, et achetai les fournitures pour une rentrée qui s’annonçait assez… Particulière. Le quai ‘9 ¾’ m’amusa quelque peu aussi, je dois dire. Tandis que nombre de premières années craignaient de ne pas réussir à forcer le passage, et de se prendre le mur, je m’y lançai courageusement, riant intérieurement d’une éventuelle collision. Ce qui n’arriva pas, bien entendu. Les élèves étaient tous bien différents les uns des autres. Tout me laissait entrevoir la vie pleine de rebondissement que j’attendais. Jusqu’en cinquième année, j’avais des notes plus que raisonnables, et j’obtins mes BUSES sans aucun problème. Mais n’ayant jamais été habituée à travailler, les choses se corsèrent légèrement pas la suite, et je n’eus pas mes ASPICS du premier coup.

Me voici donc de nouveau à Poudlard, pour une deuxième chance de réussir mes examens finaux. Bien décidée à les avoir cette fois-ci, je me suis mise au travail… En tout cas, dans la limite du rationnel… Très modérément, quoi.

« Il m’a fallu du temps pour réussir à percer la carapace dans laquelle Kate se cache. Oui, je l’appelle Kate, parce que j’ai fini par apprendre qu’elle n’aimait pas beaucoup son premier prénom, mais qu’elle réservait ce dernier aux personnes à qui elle portait une affection toute particulière. J’ai d’ailleurs été assez étonnée le jour où elle m’a annoncé tout innocemment qu’à partir d’aujourd’hui, j’allais devoir oublier ‘Tara’, qui était devenue trop banale à son gout, et m’habituer à ‘Katelyn’.
Elle n’accorde pas sa confiance facilement. Ou du moins, elle ne parle d’elle qu’à de rares exceptions, et plutôt rarement. Je pense qu’elle préfère écouter ce que les autres ont à lui dire. Elle est forte, et intériorise tout. Elle n’a pas besoin de se confier à qui que ce soit, mais reste cependant toujours à l’écoute si quelqu’un a besoin d’être soutenu, ou même simplement si quelqu’un a envie d’une oreille attentive.
Déjantée, ses réactions sont imprévisibles, souvent très amusantes (si vous savez prendre les choses au second degré), et elle n’en manque jamais une pour vous surprendre. Jour après jour, je découvre encore des choses que je n’aurais jamais soupçonnées.
Pour moi, Kate, on l’aime ou on l’aime pas, mais c’est une perle quand on apprend à la connaître un peu mieux. »


« Cette fille est une vraie plaie ! C'est une enfant pourrie gâtée, qui attend que tout lui tombe tout cuit dans la main ! Et le pire, c'est que c'est ce qui se produit la plupart du temps. Elle a l’air fragile quand on la regarde pour la première fois, avec ses traits fins presque enfantins, et sa silhouette fine, mais il ne faut surtout pas s’y fier ! Elle respire la joie de vivre et rayonne, ce qui lui permet d’obtenir à peu près tout ce qu’elle désire... Y compris mon ex petite-amie, soi-disant hétéro ! Ca m’apprendra à vouloir me moquer d’une nana qui aurait dû se faire recaler par ma copine… Au final, c’est moi qui me suis bien fait baiser. J’en aurais presque honte. Je hais cette biatch ! Pourtant, dans une autre vie, nous aurions pu être bons amis, je pense. Voire plus que ça. Quel gâchis !
Franche et directe, elle sait se faire entendre si quelque chose ne lui plait pas. Ca, c’est le moins que l’on puisse dire. Cependant, elle a aussi une facilité déconcertante a toujours tout tourner en dérision, si bien qu’il est parfois assez difficile de savoir ce qu’elle pense réellement. Ce n’est pas de l’hypocrisie, non, mais il faut vraiment savoir lire entre les lignes pour ne pas être totalement paumé, avec elle, c’en est frustrant. Elle a sa façon à elle, parfaitement détournée et involontaire, de me faire me sentir complètement impuissant. Je déteste ça. »


« Honnêtement… Sans connaître cette fille, il est très difficile de s’en faire une idée précise. Aux premiers abords, elle semble assez étrange. Et les rumeurs qui courent n’arrangent rien à sa réputation, à vrai dire. Il parait qu’elle passe le plus souvent ses soirées sous l’influence de l’alcool. Pas des boîtes de nuit, ce n’est pas tout à fait son genre, plutôt avec ses ‘amis’, ou simples potes, qui affirment pourtant que la demoiselle tient l’alcool mieux qu’eux. Enfin, ce ne sont que des ragots. Allez déceler le vrai du faux dans tout ça.
Elle a l’air plutôt renfermée. Enfin, Tara est une fille extravertie, qui sait déconner, et ne s’en prive absolument pas d’ailleurs. Ce que je veux dire par là, c’est qu’on dirait qu’elle est absolument incapable d’avoir une discussion sérieuse. Elle semble royalement ignorer tout ce qui risquerait de l’empêcher de vivre pleinement sa vie. Les règles lui passent par-dessus la tête, les conséquences de ses actes avec. Je l’envie un peu sur ce point, je dois dire. J’aimerais avoir autant de cran, d’insolence, ou d’inconscience… Appelez ça comme vous voulez. Toujours est-il qu’elle semble heureuse et épanouie, et que c’en est agréable à regarder, et même parfois contagieux. »

Quelle est ta friandise favorite ?
• La crème glacée ! Rien de tel pour se rafraichir les idées… Ou se ressourcer durant l’été !

Quelle est ta couleur favorite hors de celles de l'école ?
• Le rouge. Bon, c’est la couleur de Griffondor, je sais, mais rien à voir avec la maison. Le rouge, c’est la vie, la passion.

Quel est ton cours favoris ?
• Je dirais l’étude des moldus, sans grande conviction. Disons que, de part mes origines, c’est le cours pour lequel j’ai le moins d’efforts à fournir (et aussi auquel je m’ennuie le plus, mais passons).

Que veux-tu devenir plus tard ?
• Je sais qu’il faudra bien se décider à un moment ou à un autre, mais pour l’instant, je n’en ai aucune idée. A peine matures, les centres d’intérêts des jeunes sorciers varient encore, et je n’ai pas vraiment de choix arrêté sur la question. Advienne que pourra !

Quel est ton livre favoris ?
• Ahah, c’est une blague ? Si vous me trouvez un jour avec un livre dans les mains, demandez-vous quel esprit malsain a pris possession de mon corps.

Tu es plutôt lève-tôt ou lève-tard ?
• La flemmardise me faisant souvent défaut, et mes nuits étant souvent plutôt arrosées et festives… Je dirais plutôt lève-tard.

Quel est ton loisir favoris ?
• Tout ce qui procure une bonne dose d’adrénaline. Les sensations fortes, c’est mon truc.

Quel est ton type d'homme/de femme ?
• Hum… J’peux savoir en quoi ça t’regarde ? Si je t’intéresse, tente quelque chose, tu verras bien si tu corresponds aux critères ou pas.

Quelle est ta ville favorite ?
• J’aime voyager, chaque ville à son charme.